Pourquoi Faire Mixer sa Musique?
Le mixage audio est l’art d’équilibrer et de combiner différentes pistes audio pour créer une version finale cohérente et agréable à écouter. Pour obtenir la bonne balance, on applique des traitements qui vont faire émerger la qualité de votre production. L’objectif est de faire sonner votre musique comme sur les albums que vous aimez !
Obtenir un son convaincant pour démarcher un label ou des scènes de la musique actuelle c’est essentiel pour votre portfolio!
Que vous ayez déjà enregistré votre musique, ou que vous ayez besoin de la capter : N’hésitez pas à cliquer sur le bouton et réserver notre rendez vous de préparation! C’est gratuit, ça n’engage à rien et vous prendrez de meilleures décisions.
Si vous n’avez pas encore cliqué pour réserver une session c’est qu’il vous manque peut être un peu d’informations. Le contenu ci-dessous vous permettra d’en savoir un peu plus sur les étapes qui vont amener votre musique à son plus bel état.
L'importance de la préparation
Je commence en général par organiser les différentes pistes en fonctions des instruments et du contenu.
Je catégorise, colorise et renomme chaque éléments pour me faciliter le travail. En général, j’en profite pour écouter le flatmix, ou le mixage déjà obtenu du producteur ou de l’artiste. Cela me permet de comprendre l’intention de l’artiste, la direction artistique voulue.
Je procède ensuite au nettoyage des pistes individuelles. Cela permet d’éliminer les bruits indésirables et les artefacts présents sur les pistes. A cette étape je procède à l’équilibrage des niveaux sonores (gain staging) des pistes afin de les amener entre -20 et -16dB.
Les grandes phases de traitement
L'égalisation (EQ)
Il s’agit d’améliorer la clarté et la définition de certains instruments, en réduisant ou augmentant certaines fréquences clés. Ce travail s’effectue dans le contexte global du mix. Il permet de détecter et d’éliminer les situations de masquage par exemple.
A la différence des autres traitements, je n’applique pas l’égalisation en parallèle, mais bien directement dans un insert de la piste originale.
On corrige beaucoup de situations avec les EQ d’aujourd’hui mais attention à la phase qui crée souvent des problèmes d’annulation sonore.
La dynamique
Ce n’est pas toujours nécessaire mais si un instrument présente une grande amplitude sonore (dynamic range) cela peut représenter un problème dans le cadre d’un morceau. J’applique alors divers types de compression, pour garder le contrôle des niveaux tout au long de la chanson.
Certains instruments sont déjà naturellement compressés, comme les guitares électriques saturées par exemple. La compression n’est donc pas un traitement systématique.
On peut utiliser la compression comme un outil créatif, certains compresseurs ajoutent beaucoup d’harmoniques.
Le positionnement dans l'espace stéréo
Pour placer les instruments dans la scène sonore stéréo, j’applique des traitements de panoramique et de spatialisation.
Les panoramiques permettent de placer les instruments dans le champ stéréo gauche ou droit, pour créer un mixage équilibré et immersif.
Les effets à base de retard, comme la reverb, le delay et bien d’autres, créent un espace sonore plus naturel et ajoute de la profondeur. Ce qui rend le mix plus vivant, plus réel.
La gestion des volumes
Pour dynamiser le mix, je programme des automations de volumes. Elles vont adoucir les changements de volume.
C’est utile par exemple les guitares lead, ou les « a capella » vocaux. On place les autres instruments temporairement en retrait pour favoriser un passage du morceau.
On y va?
Vous en savez maintenant un peu plus sur les traitements appliqués à la musique. Ce lui donne de l’éclat et procure de l’émotion à l’auditeur. Cliquez et réservez votre session de mixage pour votre projet. C’est toujours GRATUIT et ça n’engage à rien (à part en savoir un peu plus sur votre projet).
Si, comme moi, vous êtes très intéressé par le sujet, vous avez peut être envie de TOUT SAVOIR et ce n’est pas une mince affaire. On parle de presque 100 ans de captation et de diffusion musicale.
Un peu d'histoire
Au commencement...
Entre les années 1920 et 1950, la diffusion était simultanée alors tout devait être pensé au préalable. A cette époque pas le droit à l’erreur !
Les spectacles étaient radiodiffusés en direct alors on plaçait l’orchestre précisément derrière l’artiste. Sur l’illustration, Frank Sinatra, face à son micro, et l’orchestre derrière lui. Quelques répétitions et des ajustements de placement étaient nécessaires pour que l’on entende correctement tout le monde.
We're rolling!
Fin des années 50, l’arrivée de la bande magnétique et la notion de multipiste vont ouvrir les possibilités. Une seule piste tout d’abord, puis deux, puis quatre. Désormais, les ingénieurs peuvent enregistrer différentes parties d’une chanson en différé. Le mixage a lieu après l’enregistrement.
C’est au début des années 1960 que la créativité explose et que l’on commence à exploiter pleinement le multipiste. La réverbération, le delay et d’autres effets sonores un peu psychédéliques (effet reverse,…) apparaissent et viennent donner une sensation d’espace aux enregistrements.
Ex fan des sixties...
Les années 70 démocratisent l’usage de consoles de mixage modernisées, avec des nombreuses voies. Le routing évolue sérieusement. Les premiers auxiliaires vont permettre d’appliquer des effets à des groupes de voies et avec un niveau ajusté !
Mais le vrai BANG c’est l’apparition de la stéréo !
Un nouvel univers sonore s’ouvre au grand public. C’est l’avènement de la musique immersive car elle permet de simuler une scène sonore réaliste !
Des zéros et des uns
Les années 80 – 90 voient émerger une nouvelle technologie d’enregistrement numérique sur bande : Le DAT.
La précision redoutable du numérique et la qualité sonore sont incroyables : le souffle qui était présent sur tous les enregistrements disparait ! Le nombres de pistes disponibles à l’enregistrement s’envole pour atteindre 48 pistes ! Les consoles de mixage intègrent jusqu’à 96 voies.
Les processeurs de son se modernisent, on mélange les technologies à lampes, à transistors et numériques. Les studios deviennent inaccessibles pour le commun des mortels car les tarifs s’envolent. C’est la course à l’armement technologique dans les studios Chaque maison de disque fait exploser son budget pour être à la pointe.
Et aujourd'hui...
Aujourd’hui, la technologie digitale règne sur le secteur de l’enregistrement, du mixage et de la diffusion. L’ensemble de la chaine a été dématérialisée, supports et traitements. Il est courant que les artistes disposent à la maison de home-studio très évolués.
Seuls quelques passionnés utilisent et font encore vivre les appareils analogiques. Le maintien en vie de ces outils est compliqué car les pièces se raréfient et les techniciens sont moins formés à ces technologies.
C’est le bon moment pour vous proposer, oui encore, de réserver une session avec moi, j’aime l’analogique et le numérique et il n’a jamais été aussi aisé de sortir des mixages vraiment qualitatifs et concurrentiels !